L’Autorité de gestion des frontières (BMA) acquiert des équipements pour ses gardes-frontières, l’agence nationale du matériel de défense Armscor lançant plusieurs appels d’offres pour des équipements de protection et autres.
L’appel d’offres EWSD/2024/78, lancé le 29 juillet et dont la clôture des offres est fixée au 12 août, prévoyait la livraison à la BMA de 303 gilets tactiques et de 103 gilets pare-balles maritimes avant le 30 novembre 2024. Les gilets doivent offrir une protection balistique de niveau II NIJ ou supérieur et incorporer des plaques de blindage rigides. (Le niveau II NIJ offre une protection contre les munitions de 9 mm et .357 Magnum, mais pas contre les munitions de fusil d’assaut.)
La majorité des gilets seront de taille moyenne, les petits, grands et très grands étant acquis en plus petit nombre, ainsi que plusieurs échantillons de test. Selon l’appel d’offres d’Armscor, les gilets tactiques ne doivent pas peser plus de 6 kg. Les gilets maritimes doivent contenir un dispositif de flottaison et avoir une flottabilité positive.
L’appel d’offres EWSD/2024/77, lancé le 29 juillet et clôturé le 16 août, prévoit la livraison de 400 ensembles de protections pour les coudes et les genoux et de 400 gants tactiques à l’Autorité de gestion des frontières à Pretoria.
Les ensembles de protection des coudes et des genoux doivent avoir une coque extérieure en polycarbonate tandis que les gants doivent être en caoutchouc thermoplastique (TPR) avec renfort de la paume, protection du bout des doigts et capacité d’écran tactile.
Parmi les ensembles de protections des coudes et des genoux, 300 doivent être verts et 100 noirs, les verts étant destinés aux gardes-frontières et les noirs aux gardes maritimes.
Armscor a également lancé un appel d’offres pour des équipements et du matériel tactiques, y compris l’électronique (EWSD/2024/76, clôture le 16 août).
L’Autorité de gestion des frontières se dote d’une gamme de nouveaux équipements pour ses gardes-frontières. Le financement du Criminal Asset Recovery Account (CARA) est utilisé pour acquérir des « équipements de sécurité et de TIC essentiels », qui comprennent des systèmes aériens sans pilote, des caméras corporelles et des bateaux rapides, l’achat étant effectué par l’intermédiaire d’Armscor.
En mars, le commissaire de la BMA, le Dr Mike Masiapato, a déclaré au Comité du portefeuille de la défense et des anciens combattants militaires (PCDMV) que la BMA était, par l’intermédiaire d’Armscor, en train d’acquérir des patrouilleurs pour patrouiller l’environnement maritime et assurer la connaissance du domaine.
Un premier contingent de 50 gardes-côtes de la BMA a été déployé sur huit sites le long du littoral sud-africain pour surveiller les différents ports d’entrée maritimes (principaux ports comme Durban, Le Cap et Gqeberha) et également protéger les ressources marines. « Les garde-côtes exercent des fonctions de maintien de l’ordre aux frontières maritimes telles que la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains et le mouvement illégal de navires », a déclaré la BMA.
Un premier contingent de 200 gardes-frontières a été déployé en juillet 2022, avant la création complète de la BMA en juillet 2023 et son lancement officiel en octobre de la même année. En juin 2024, 400 gardes-frontières subalternes ont rejoint les rangs de la BMA après huit mois de formation.
Entre juillet 2022 et juillet 2024, la BMA a intercepté et expulsé plus de 296 000 personnes qui avaient tenté d’entrer illégalement dans le pays. En outre, la BMA a récupéré 303 véhicules qui étaient en train d’être introduits illégalement à la frontière et a saisi d’importantes quantités de marchandises illicites et de drogues.
