Les Nations Unies (ONU), l’Union européenne (UE) et la MONUSCO, la mission de l’organisation mondiale en République démocratique du Congo (RDC), ont toutes exprimé leur appréciation pour un cessez-le-feu dans la partie orientale du pays à partir de dimanche (4 août).
L’annonce du cessez-le-feu a été faite lors d’une deuxième réunion des ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda, mardi 30 juillet, à Luanda, sous la médiation du président angolais João Lourenço.
« Nous espérons que cet accord contribuera à créer les conditions d’une désescalade des tensions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda et permettra le retour en toute sécurité des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays. Nous réitérons notre soutien à ces efforts, menés par le président de l’Angola, à travers le processus de Luanda, et nous encourageons les deux parties à respecter leur engagement en faveur du rétablissement de la paix et de la stabilité en République démocratique du Congo », a réagi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Au lendemain de l’accord, le vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, a appelé à une mise en œuvre rapide et complète des décisions prises à Luanda. Il a en outre exhorté toutes les parties concernées à respecter rigoureusement le dernier cessez-le-feu.
Sur le terrain, la MONUSCO s’est déclarée prête à soutenir la vérification ad hoc mandatée pour superviser le respect du cessez-le-feu.
Le chef par intérim de la MONUSCO, Bruno Lemarquis, qui est également le représentant spécial adjoint de Guterres dans le pays, a exprimé l’espoir que le cessez-le-feu favoriserait la désescalade du conflit.
Au moment de la publication de ce rapport, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) n’avait donné aucune indication sur la manière dont le cessez-le-feu pourrait ou pourrait affecter les opérations de sa mission composée de trois pays dans l’est de la RDC. Le Malawi, l’Afrique du Sud et la Tanzanie sont des pays contributeurs de troupes et de matériel à la SAMIDRC (mission de la SADC en RDC).
Le cessez-le-feu entre en vigueur 24 heures après l’expiration d’une trêve humanitaire de 15 jours négociée par les États-Unis.