La cybersécurité est l’une des responsabilités de la ministre sud-africaine de la présidence, Khumbudzo Ntshavheni, qui doit « assurer » au pays qu’il reçoit l’attention nécessaire.
Une déclaration faite hier (jeudi 11 juillet) à la suite de soi-disant « révélations » d’au moins 300 millions de rands perdus à cause de vols informatiques au sein du Département des Travaux Publics et des Infrastructures (DPWI) sur une période de 10 ans, indique qu’une enquête de la SSA (State Security Agency) est « en cours ». Cela survient plus de deux mois après que le ministre du DPWI de l’époque, Sihle Zikalala, a déclaré qu’une équipe multidisciplinaire, y compris la SSA, était occupée à « une enquête médico-légale complète » sur le « détournement » illégal de fonds ministériels.
Patricia de Lille, aujourd’hui ministre du Tourisme et ancienne titulaire du portefeuille des Travaux publics et des Infrastructures, n’a pas tardé à réagir à l’annonce de son successeur Dean Macpherson concernant l’ampleur apparente de la cybercriminalité. Elle le rencontrera et « demandera une copie du rapport » [relating to the alleged theft] pour la période concernée par mon séjour au DWI ». Elle note que pendant sa location au DPWI, 253 millions de rands ont été récupérés en lien avec une surfacturation du loyer, ajoutant que lorsque des faits de corruption ont été constatés, « j’ai agi rapidement » en signalant les problèmes au vérificateur général (AG) et à l’unité spéciale d’enquête (SIU).
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