Comme prévu, la prochaine série d’actions en justice impliquant l’ancien président de l’Assemblée nationale (AN) et ancien ministre de la Défense et des anciens combattants militaires, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, se déroulera devant la Haute Cour du Gauteng Nord à Pretoria.
C’est le résultat de sa comparution devant le tribunal de première instance de Pretoria, hier (mardi 9 juillet), dans le cadre de 12 chefs d’accusation de corruption et d’un chef d’accusation de blanchiment d’argent. Les accusations découlent de contrats attribués pour restituer du matériel de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) aux missions de maintien de la paix au Soudan et en République démocratique du Congo (RDC).
Lors de sa comparution devant le même tribunal le mois dernier (juin), Mapisa-Nqakula a entendu le procureur Bheki Manyathi informer le juge en exercice que l’État « travaillait » au transfert de l’affaire à la Haute Cour de la capitale administrative du pays. « La prochaine étape consiste à obtenir une date pour le procès devant la Haute Cour. [and] pour cela, il y a de la logistique, donc il faut qu’on se mette en relation avec le coordinateur des rôles au bureau du directeur des poursuites publiques.
Une date a été fixée et fixée pour sa prochaine comparution devant le tribunal, à trois pâtés de maisons au nord du tribunal de première instance, et elle a été confirmée pour le 16 octobre, a entendu hier le tribunal de première instance. Un acte d’accusation lui a été signifié en tant que défenderesse. Confirmant cela, le quotidien de Johannesburg The Citizen a rapporté qu’« une date de comparution devant la Haute Cour dans cette affaire a été fixée à des fins préalables au procès. La date a été convenue entre l’État, [the] la défense ainsi que le greffier de la Haute Cour. »
Sa caution de 50 000 rands a été prolongée et elle reste sans passeport valide, l’ayant rendu avant sa première comparution devant le tribunal.
Les accusations portées contre elle découlent de contrats attribués à Umkhombe Marine entre décembre 2016 et juillet 2019 pour lesquels Mapisa-Nqakula aurait sollicité des pots-de-vin de plus de 2 millions de rands. Les irrégularités apparentes ont été signalées par le directeur et directeur général d’Umkhombe, Nombasa Ndhlovu, ancien président de l’Association sud-africaine des industries aérospatiales, maritimes et de défense (AMD).
Après la comparution devant le tribunal, TimesLIVE a rapporté que l’État avait déclaré que sur les 4,5 millions de rands de pots-de-vin prétendument demandés par Mapisa-Nqakula entre décembre 2016 et juillet 2019, 2 150 000 rands avaient été versés en espèces et constituaient le produit d’activités illégales telles que définies dans la loi sur la prévention du crime organisé. Au total, 12 paiements auraient été effectués.