Le vice-président de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, se rendra à Djibouti, pays de la Corne de l’Afrique, de demain (samedi 6 juillet) à lundi, avec un double agenda.
Le premier objectif, selon une déclaration du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), est de renforcer les liens bilatéraux avec ce pays stratégiquement situé qui accueille une présence militaire internationale sous la forme de huit bases – terrestres et navales – de (par ordre alphabétique) la Chine, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Arabie saoudite, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Djibouti est, selon le bloc européen, un partenaire clé et Borrell participera à son déploiement naval de longue date – l’opération Atalanta – qui soutient les États côtiers de l’Indo-Pacifique dans la poursuite de la paix, de la stabilité et de la sécurité maritime. La force navale multinationale assure, entre autres, la protection permanente des navires du Programme alimentaire mondial (PAM) qui apportent des vivres indispensables aux pays frappés par la sécheresse et la violence, dont le Soudan.
Avant son arrivée à Djibouti, Borrell fera une brève escale en Grèce à Larissa, le quartier général opérationnel de l’opération Aspides, la troisième – et dernière – force navale de l’UE déployée dans les eaux territoriales africaines.
Son séjour à Djibouti le verra visiter les moyens navals détachés auprès des opérations Aspides et Atalanta.
« Ensemble, ces engagements permettront d’apprécier de première main la manière dont les opérations de l’UE contribuent à la sécurité régionale » et verront en outre Borrell interagir avec « des hommes et des femmes européens qui servent à protéger la liberté de navigation ».
Des rencontres avec le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh et son ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mahmoud Ali Youssouf, sont prévues lundi, avant une conférence de presse avant le départ.