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La MONUSCO quitte le Sud-Kivu – defenseWeb

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Alors que la fermeture de fin d’année de la mission de maintien de la paix des Nations Unies (ONU) en République démocratique du Congo (RDC) se profile à l’horizon, la semaine dernière, la MONUSCO a fermé son bureau de Bukavu, le centre névralgique des opérations au Sud-Kivu depuis plus de 20 ans.

Le 30 juin a marqué l’achèvement du retrait de la MONUSCO de la province, marquant la fin de la première phase de retrait de la RDC.

Lors de ce que la MONUSCO a qualifié d’« événement de haut niveau » pour marquer la fermeture de Bukavu, la mission a remis un nouvel héliport et une base d’une valeur de 1,5 million de dollars américains à proximité de Rutemba aux FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo).

Le retrait du Sud-Kivu a véritablement commencé en janvier et a vu la fermeture ou la remise aux autorités gouvernementales de sept bases et/ou installations (Baraka, Bukavu, Bunyakiri, Kamanyola, Kavumu, Rutemba et Sange). En plus de ne plus opérer à partir de ce que la MONUSCO appelle des « installations », la mission a mis fin aux opérations à partir des bases de Mikenge, Minembwe et Uvira. Celles-ci seront remises au gouvernement du président Félix Tshisekedi.

Une équipe civile de 34 hommes reste au Sud-Kivu pour aider les agences, fonds et programmes des Nations Unies à maintenir les réseaux d’alerte communautaire, la protection de l’enfance et le dialogue communautaire.

Les efforts de la MONUSCO au Sud-Kivu se traduisent, entre autres, par une protection directe de trois millions de personnes, la démobilisation de plus de 4 600 combattants et la destruction de plus de 44 000 munitions. Une autre statistique provient de l’assistance de la MONUSCO lors de « multiples cycles électoraux » avec 30 tonnes de matériel électoral transportées dans la province pour l’élection présidentielle de l’année dernière qui a vu le retour de Tshisekedi au pouvoir.



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