Le président sud-africain Cyril Ramaphosa est « profondément attristé » par la mort de deux soldats et 20 autres blessés lors d’une attaque au mortier contre une base sud-africaine à Sake en République démocratique du Congo (RDC).
L’attaque du 25 juin, attribuée au groupe rebelle M23, porte à cinq le nombre de soldats sud-africains tués au combat depuis le déploiement en décembre de la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en RDC (SAMIDRC).
« Le président Ramaphosa présente ses sincères condoléances aux familles des soldats tombés au combat ainsi qu’à leurs commandants et collègues », peut-on lire dans un communiqué de la présidence, ajoutant notamment que « les pensées du président vont également aux membres de la SANDF qui se remettent de leurs blessures ».
« Alors que nous pleurons les morts et les pertes infligées à nos soldats, nous apprécions et sommes touchés par les sacrifices qu’ils ont consentis pour la cause de la paix et de la stabilité dans notre région et ils ne doivent pas être oubliés », poursuit-il.
Le Président a également assuré les familles endeuillées et les soldats blessés que la SANDF prendra le plus grand soin à fournir le soutien logistique et psychosocial nécessaire à toutes les personnes touchées.
Les forces sud-africaines font partie du SAMIDRC, aux côtés du Malawi et de la Tanzanie, qui a été déployé le 15 décembre de l’année dernière pour aider le gouvernement de la RDC à rétablir la paix et la sécurité dans l’est de la RDC. C’était en réponse à une augmentation des conflits et de l’instabilité provoqués par la résurgence des groupes armés, précise le communiqué de la présidence.
Des soldats sud-africains et du personnel de soutien sont déployés au Mozambique dans le cadre d’une autre mission de la SADC qui devrait conclure ses opérations à Cabo Delgado le mois prochain (juillet) après un déploiement de trois ans. Ramaphosa, en tant que commandant en chef de la SANDF, a informé le Parlement en avril, avant les élections générales du 29 mai, que l’engagement militaire sud-africain serait prolongé jusqu’au 31 décembre. La prolongation de neuf mois entraînera des coûts de R984 368 057.