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Une école d’ingénieurs accusée d’avoir maltraité les « actifs biologiques » de la SANDF

Service Com'
Lu il y a 6 minutes


Au cours de la dernière année de son mandat en tant que ministre de la Défense et des Anciens combattants du président Cyril Ramaphosa, Thandi Modise a reçu pas moins de cinq lettres de plainte du Conseil national sud-africain des SPCA (NSPCA) concernant des mauvais traitements apparents des « actifs biologiques » en la forme du gnou noir.

Aucune réponse écrite et une visite non concluante sur place à la base Barney Molokoane de l’école d’ingénieurs de l’armée sud-africaine à Kroonstad n’ont laissé à l’organisation de protection des animaux aucune autre option que d’informer Modise, lors de son dernier jour de mandat (mercredi 19 juin), que l’action en justice contre le ministère de la Défense (DoD) et la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) suivraient à moins que quatre demandes ne soient satisfaites.

Modise n’étant plus le ministre chargé de la défense et au moment de la publication – aucune annonce du septième cabinet d’administration – les exigences fixées par la directrice exécutive de la NSPCA, Marcelle Meredith, attendent le nouveau titulaire.

Dans sa lettre du 19 juin à Modise, avec copie à l’ancien ministre adjoint de la Défense et des Anciens Combattants militaires Thabang Makwetla ; le chef de la SANDF, le général Rudzani Maphwanya ; et – à tort – Sonto Kudjoe en tant que directeur général du DoD ; Meredith fait référence à une « myriade de correspondances » qui n’ont apparemment suscité qu’une seule réponse. Il s’agissait d’une « visite spéciale d’un site faunique » où se trouve un troupeau de trois à quatre cents gnous noirs sur la base de Barney Molokoane, qui fait partie de l’école Sapper dans la province de l’État libre. La visite du 23 octobre de l’année dernière faisait suite à une inspection du personnel de la SPCA le 11 août qui avait révélé neuf animaux morts, dont un mourant, « très peu d’eau » et aucun aliment supplémentaire.

Cette inspection a suscité des commentaires cinglants, notamment sur la manière dont « des centaines d’animaux ont atterri sur 200 hectares de terres » ainsi que sur un « surpâturage massif ».

La « visite du site de la faune », organisée selon Meredith par la division logistique du DoD, a été suivie d’une réunion « infructueuse » le 6 octobre qui a vu des « obstacles bureaucratiques », la fixation de « délais irréalistes » pour la capture vivante et le transfert des animaux. , et « décisions non mises en œuvre ».

Six mois plus tard, en mars de cette année, la « crise » – pour reprendre les mots de Meredith – a été temporairement évitée grâce aux interventions des officiers de la base. « Votre bureau (celui de Modise) a été invité à s’engager à ce que la réduction des stocks ait lieu en mars, avant l’hiver et la prochaine saison de reproduction ».

Comme pour la correspondance précédente, celle-ci n’a pas été accusée de réception ni de réponse.

La NSPCA a déclaré qu’une inspection du 28 mai n’avait révélé « aucun plan et la base n’a aucune indication de quoi que ce soit qui devrait se produire. Au moment de l’inspection, il n’y avait pas de pâturages disponibles et je dépendais de l’herbe extérieure et du remplissage des abreuvoirs. La NSPCA exprime à nouveau son inquiétude, car des problèmes de eaux grasses se poseront sans aucun doute au cours des mois d’hiver actuels, lorsque les besoins alimentaires deviendront encore plus criants et que nos inspections devront être renforcées. Le problème est encore exacerbé par l’augmentation apparente du nombre d’animaux après la saison de reproduction.

« À ce jour, rien n’indique de la part du DoD pourquoi ces animaux (estimés entre 300 et 400) se trouvent à la base, d’où ils viennent et pourquoi il est nécessaire de surpeupler des centaines de gnous sur une base militaire… C’est assez fallacieux de la part de la SANDF. de se plaindre publiquement des mesures budgétaires contraintes, tandis que la SANDF prend soin de ces animaux de manière anormale en leur fournissant de la nourriture et de l’eau ainsi que des soins vétérinaires pour les animaux malades et/ou blessés (bien que de tels « soins » en eux-mêmes soient inquiétants et insuffisants).

La NSPCA exige un plan décisif pour « résoudre de toute urgence la densité de cheptel », un financement de ce plan, la livraison intermédiaire d’aliments et d’eau supplémentaires, ainsi qu’un interlocuteur chargé de veiller à ce que les animaux ne souffrent pas sur la base.

Meredith donne à Modise – ou à son remplaçant – sept jours à compter de la date de la dernière lettre, faisant du vendredi 28 juin (si elle fait référence aux jours ouvrables) le jour J avant le début d’une « action en justice stricte » si ses demandes ne sont pas satisfaites.

Au moment de la publication, il n’y a eu aucune réaction à la lettre de la NSPCA de la part du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, du DoD ou de la SANDF.



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