Le ministère kenyan de la Défense a co-organisé cette semaine un atelier inaugural sur l’utilisation responsable de l’intelligence artificielle (IA) dans l’armée.
Les co-organisateurs de l’événement de deux jours à Nairobi étaient les Pays-Bas et la République de Corée, également connue sous le nom de Corée du Sud. Des délégués et des militaires de 14 pays étaient présents pour entendre parler des opportunités, des défis et des risques associés aux applications militaires de l’IA.
L’événement de Nairobi survient un peu plus d’un mois après que l’Académie militaire de l’Université de Stellenbosch en Afrique du Sud a lancé une unité de recherche sur l’intelligence artificielle de défense (DAIRU) en tant que centre d’excellence en IA.
L’atelier, le premier du genre en Afrique de l’Est, était intitulé Utilisation régionale responsable de l’intelligence artificielle dans l’armée (REAIM) avec un deuxième prévu pour la Corée dans quatre mois.
Les participants à l’événement de Nairobi ont entendu le secrétaire du Cabinet kenyan à la Défense, Aden Duale, pronostiquer qu’à l’avenir, l’IA ne se contentera pas de renforcer les capacités de défense, mais contribuera également au respect des « principes de justice, de paix et de dignité humaine ».
« Le Kenya s’engage à appliquer des pratiques éthiques d’IA dans les opérations militaires afin de promouvoir la sécurité et la stabilité en Afrique et dans le monde. Je vous exhorte à partager vos idées et à collaborer sur des solutions qui guideront vers une utilisation responsable et efficace de l’IA dans nos efforts militaires », lit-on en partie dans son discours d’ouverture.
« Il est essentiel de développer un cadre réglementaire complet régissant l’utilisation de l’IA dans les opérations militaires », faisait partie du message délivré par le général Charles Kahariri, chef des forces de défense du Kenya. « Il est crucial de renforcer les capacités locales pour développer, déployer et réglementer l’IA. Ces cadres devraient aborder des questions telles que la confidentialité des données, la sécurité et l’utilisation éthique. Les décideurs politiques doivent travailler en étroite collaboration avec les technologies, les éthiciens et les experts militaires pour créer des politiques qui équilibrent innovation et responsabilité.
Les pays africains présents au REAIM étaient le Burundi, le Cameroun, l’Éthiopie, l’Égypte, le Ghana, le Maroc, la Namibie, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Sénégal, le Maroc, la Namibie, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Sénégal, la Tanzanie et l’Ouganda.