Le 14e bataillon d’infanterie SA (SAI), dont le siège est à Mthatha, a été mobilisé avant le jour du scrutin pour aider la police à mettre fin aux violences et aux émeutes dans la ville du Cap oriental.
La ville, avec une population estimée à 213 000 habitants et capitale du Transkei aujourd’hui disparu, a été plongée dans la violence lundi avec des taxis et des camions arrêtés, pillés et, dans certains cas, incendiés. Des coups de feu ont également été signalés. Le Premier ministre provincial, Oscar Mabuyane, a alors appelé à une assistance militaire pour renforcer la présence du Service de police sud-africain (SAPS), qui a également été renforcée par les unités de maintien de l’ordre public de la police.
Les responsables de la communication de la SA National Defence Force (SANDF) et du SAPS ont utilisé les médias sociaux pour alerter et informer les résidents – et le reste de l’Afrique du Sud – de l’évolution de la situation.
Le sous-lieutenant Malihlangane Miya attaché à la division des opérations conjointes de la SANDF a rapporté que le 14 SAI avait été chargé de sécuriser l’aéroport de Mthatha. « Le bataillon a travaillé avec détermination pour rétablir l’ordre et protéger l’installation des dommages. » Parmi les personnes touchées figuraient des membres du Syndicat démocratique des enseignants de l’Afrique du Sud (SADTU), bloqués sans moyen de transport au retour d’une réunion. Le commandant par intérim du 14 SAI, le major Andile Binza, a organisé un hébergement temporaire et de la nourriture dans l’unité.
Avant le déploiement du 14 SAI, le général en chef de la SANDF, Rudzani Maphwanya, et son homologue du SAPS, la commissaire nationale Genera Fannie Masemola, se trouvaient à Mthatha pour surveiller les développements, y compris un briefing du Premier ministre du Cap oriental.
Des informations, non confirmées par la police ou la SANDF, font état de 15 personnes arrêtées.
