En matière de défense, le leader du Mouvement démocratique uni (UDM), Bantu Holomisa, déclare dans le manifeste du parti : « Il est peu probable que nous assistions à une guerre conventionnelle qui nécessiterait une action militaire, mais nous devrions utiliser nos ressources au maximum et surtout, en termes de défense. mandat de la SANDF, assurer l’intégrité territoriale de ce pays, même en temps de paix.
Holomisa poursuit en déclarant que « les forces de défense ont un rôle plus important à jouer lors des secours en cas de catastrophe. Compte tenu des effets inévitables du changement climatique sur nous, nous devrions être davantage préparés et disposés à agir en cas de catastrophe.
L’ancien général deux étoiles des Forces de défense du Transkei (TDF) postule que l’Afrique du Sud dispose « d’une force de défense professionnelle de taille petite à moyenne, dotée de capacités de combat conventionnelles et non conventionnelles, dotée d’un équipement technologique très sophistiqué et d’une portée stratégique pour les missions de renforcement des capacités de paix partout dans le monde ». le continent ».
L’UDM disposerait en outre de bases militaires et de personnel à travers le pays formés et équipés pour aider leurs homologues civils dans les efforts de secours en cas de catastrophe naturelle et revitaliser les compétences de formation en matière de guerre contre-insurrectionnelle (COIN) pour que « la SANDF soit un contexte de guerre d’insurrection réactif ». Sous la direction de l’UDM, il y aurait également des stratégies nationales bien pensées, « un plan directeur d’entrée et de sortie dans les missions bilatérales de renforcement des capacités de paix ». Le plan comportera des jalons clairement définis et des résultats stratégiques de mission qui relèvent de la diplomatie de défense.
Crime et violence
« Le phénomène odieux des meurtres, des crimes violents, des assassinats politiques et de la vente de drogue en plein jour est préoccupant. Cela ne dit pas grand-chose d’un gouvernement qui ne peut pas assurer la sécurité de ses citoyens. Sans compter que cela effraie les investisseurs et les touristes », indique le manifeste de l’UDM.
« L’UDM estime cependant que pour garantir une solution à long terme au crime et à la violence, nous, citoyens sud-africains, devons nous consacrer à un effort collaboratif à long terme pour réformer notre société afin que nous ne nous concentrions pas uniquement sur les symptômes. , mais aussi éradiquer les causes de la criminalité et de la violence. L’UDM reconnaît que les communautés jouent un rôle essentiel dans la lutte contre les causes profondes de la criminalité et de la violence.
Concernant l’immigration illégale, l’UDM estime que les immigrants illégaux sont impliqués dans un grand nombre de crimes en Afrique du Sud. « Nos frontières poreuses signifient que des éléments criminels entrent dans le pays, et nous sommes confrontés au fléau des vols de fonds en transit, de la distribution effrénée de drogue, des vols violents, de la contrefaçon, de la prostitution endémique et du trafic d’êtres humains. Le système de justice pénale est incapable de résoudre ces problèmes, ce qui donne à nos citoyens le sentiment de justifier leurs actions contre les ressortissants étrangers – licites et illégales.»
Une stratégie pour lutter contre l’immigration illégale consiste à demander aux pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) d’organiser immédiatement un sommet des dirigeants pour discuter de la question de la mise en œuvre des résolutions concernant l’immigration illégale. « L’UDM estime que l’ONU et l’UA devraient aider l’Afrique du Sud à résoudre ce dilemme. »
Selon son manifeste, un gouvernement UDM renforcera la coordination entre les ministères de la justice, de la police, des services pénitentiaires, de la défense et du renseignement national, et établira un ministère de la prévention du crime pour regrouper ces départements sous un même toit.
Cela dépolitisera également tous les membres de la SANDF, du Service de police sud-africain (SAPS) et des communautés du renseignement ; avoir une approche fondée sur le mérite pour les postes de direction dans tous les organes de l’État du secteur public ; allouer davantage de ressources pour détruire les syndicats du crime et briser physiquement leurs bases de pouvoir au moyen de mesures telles que la confiscation des biens, des sanctions financières paralysantes, une indemnisation complète des victimes, etc. ; encourager activement les communautés à participer à l’éradication de la criminalité, réorganiser les processus de recrutement des services de police, de défense et de renseignement ; et améliorer les capacités et la formation de la police.
Violence basée sur le genre et fémicide
Comme la plupart des autres partis, l’UDM considère la violence sexiste comme une préoccupation majeure. Au cours de l’exercice 2022/2023, un total de 43 037 viols signalés ont été commis en Afrique du Sud, note-t-il. Le système judiciaire laisse tomber les victimes de violences basées sur le genre et de féminicide (GBVF), déclare l’UDM. « Les problèmes commencent par la sous-déclaration des violences basées sur le genre, ainsi que par l’intimidation et la revictimisation des victimes, même dans les commissariats de police et au sein de nos communautés. Les auteurs de crimes sont souvent libérés sous caution, uniquement pour récidiver ou même aggraver leurs crimes. On estime que plus de 40 % des femmes sud-africaines seront violées au cours de leur vie et que seul un viol sur neuf est signalé. Dans les quelques cas qui font l’objet de poursuites, les peines sont beaucoup trop clémentes et une fois libérés sur parole, les criminels condamnés récidivent et/ou s’aggravent.
Pour résoudre ce problème, un gouvernement UDM garantira la participation active des femmes dans la société et en particulier l’intensification des efforts pour remédier aux relations de pouvoir inégales entre les sexes ; revoir la législation en termes de libération sous caution et de condamnation des crimes liés aux GBVF ; consacrer davantage de ressources (personnel, formation et argent) aux services de police sud-africains afin de garantir la mise en œuvre de la législation existante et nouvelle ; et intensifier les campagnes de sensibilisation autour des VBG et sensibiliser les communautés au sort des victimes.