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Joyeux (tardif) anniversaire à la SANDF

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Lu il y a 5 minutes


Le 19 mai, le ministre de la Défense Thandi Modise a publié une déclaration célébrant le 30e anniversaire de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF). Elle a souligné les succès historiques, les activités récentes et les nouveaux navires de patrouille « qui seront utiles pour gérer notre sécurité maritime ».

Bien que certains événements méritent d’être célébrés, l’état actuel de la SANDF laisse beaucoup à désirer. Les vœux d’anniversaire du ministre sont arrivés avec près d’un mois de retard, juste après la montée des activités insurrectionnelles au Mozambique et en République démocratique du Congo (RDC). Ces deux pays abritent deux des engagements les plus importants de la SANDF et fournissent deux exemples de mauvaise planification du ministère de la Défense (DoD).

Le DoD n’est pas seulement occupé à jongler entre deux patates chaudes du côté du maintien de la paix. La SANDF aide le service de police sud-africain (SAPS) à lutter contre la violence des gangs au Cap-Occidental, à empêcher les incendies de camions, à protéger les infrastructures d’Eskom et même à lutter contre l’exploitation minière illégale. Le mandat de la SANDF inclut effectivement l’assistance à la police, mais il semble que le SAPS s’en prend à la SANDF chaque fois qu’elle n’est pas en mesure de faire face.

Le déploiement de lutte contre l’exploitation minière illégale (qui s’est terminé le 25 avril) a même été prolongé jusqu’au 31 octobre. 746 personnes supplémentaires seront déployées du 1er avril 2024 au 31 mars 2025 « pour la prévention et la lutte contre la criminalité et le maintien et la préservation de l’ordre public en République d’Afrique du Sud dans le cadre de l’opération Prosper ». [at] Centrales électriques d’Eskom ».

Le rapport sélectionne en grande partie les succès de la SANDF, mais reste terriblement silencieux sur bon nombre des problèmes auxquels elle est confrontée. Il n’y a aucune mention du retard dans la maintenance, du manque d’avions disponibles ou des récents décès associés au pré-déploiement du SAMIDRC. Le ministre en est cependant conscient, car la conclusion lance un juteux « s’il vous plaît, aidez-moi » en se terminant par « Pour que la SANDF puisse pleinement satisfaire à son rôle principal traditionnel de défense, il s’agit de défendre et de protéger la souveraineté d’une nation, son intégrité territoriale et son territoire. personnes telles que dérivées de l’article 200 de la Constitution ; Conformément à la Loi sur la Défense (2002), un réexamen du financement et une augmentation des ressources humaines et des opérations de base sont nécessaires.

Quelle note positive pour conclure. La déclaration, qui ressemble à une tentative de passer sous silence le mandat du ministre, révèle quelque chose de critique. L’administration actuelle n’a pas l’intention de changer la situation. Il est à court d’idées et n’a tout simplement plus de gouvernail. Le DoD a passé plus d’une décennie à parler de « stopper le déclin », mais les arriérés de maintenance et les réductions de financement se sont accrus, sans aucun plan pour répondre aux désirs avec des limites de financement. Quelques jours seulement avant les élections nationales, il était clair que, malgré plusieurs documents politiques, le DoD n’avait aucun plan.

Il est temps de commencer à engager des réformes pour faire avancer la SANDF. Nous avons besoin d’une nouvelle révision de la défense, nous avons besoin d’un plan pluriannuel pour restructurer la force afin qu’elle puisse répondre de manière appropriée aux menaces. Nous devons planifier efficacement les déploiements et garantir que des fonds sont disponibles. Nous devons absolument nous engager à financer cette force au cours du prochain mandat de cinq ans, afin que les plans élaborés puissent être mis en œuvre.

Écrit par Ricardo Teixeira, candidat de Rise Mzansi à l’Assemblée nationale et défenseur de la défense et de la sécurité nationale.



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