Le parti ActionSA d’Herman Mashaba affirme que s’il est élu, il établira une Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) bien équipée, dotée de ressources suffisantes et professionnelle, prête à répondre à toute menace contre la sécurité de l’Afrique du Sud.
C’est ce qui ressort de son programme électoral, qui souligne un certain nombre de priorités en matière de défense et de sécurité. En tête de liste se trouvent la sécurité des frontières et l’immigration clandestine.
« Les politiques d’immigration existantes en Afrique du Sud et la porosité des frontières ont créé un environnement dans lequel il est généralement plus facile pour les ressortissants étrangers de traverser illégalement nos frontières que d’entrer légalement dans le pays. Ceci est problématique car l’immigration illégale porte atteinte à l’État de droit et crée un sentiment de concurrence entre les citoyens et les ressortissants étrangers pour les ressources rares de notre pays. Cela peut conduire à des attaques xénophobes, qu’ActionSA condamne sans réserve.
« ActionSA résoudra la crise de l’immigration en Afrique du Sud en réformant les politiques d’immigration pour les rendre plus efficaces et promouvoir l’entrée légale dans notre pays. ActionSA exploitera en outre le potentiel des tendances de l’immigration pour accroître la croissance économique et promouvoir la prospérité », a déclaré le parti.
Pour renforcer les frontières de l’Afrique du Sud, ActionSA améliorera la surveillance et la gestion des frontières en déployant la Border Management Authority (BMA), renforçant ainsi les efforts de collaboration entre le service de police sud-africain, la SANDF et la BMA pour garantir une surveillance efficace des frontières.
En plus de déployer davantage d’autorités chargées de l’application des lois aux frontières de l’Afrique du Sud, ActionSA mettra en œuvre des solutions technologiques pour mieux surveiller les flux transnationaux de marchandises et de personnes entre l’Afrique du Sud et ses pays voisins. Le ministère de l’Intérieur sera réformé pour rationaliser davantage l’immigration légale.
Établir la loi et l’ordre
ActionSA estime que le système de justice pénale laisse tomber les Sud-Africains respectueux des lois. Les cas de viols, de meurtres et d’agressions se sont multipliés, et les corrompus abusent de leur pouvoir dans des postes de direction par cupidité et pour leur enrichissement personnel, aux dépens des Sud-Africains. « Ces actes criminels restent souvent impunis en raison du faible taux de poursuites et de condamnations, ce qui finit par susciter la méfiance du public à l’égard d’un système de justice pénale surchargé. »
ActionSA s’engage à réformer le système de justice pénale pour garantir que les criminels reçoivent des peines plus sévères et garantir que le respect de l’État de droit soit ancré à tous les niveaux de la société.
En ce qui concerne les services de police, ActionSA promet de lancer une campagne de recrutement pour développer les services de police et en faire une opportunité de carrière souhaitable afin de garantir que des personnes talentueuses et engagées rejoignent les services de police. ActionSA affirme qu’elle soutiendra le développement professionnel des services de police sud-africains à travers un certain nombre d’interventions et augmentera la présence policière pour dissuader la criminalité.
« Nous réduirons les dépenses gouvernementales consacrées à la protection des personnalités et réaffecterons ces fonds à la prévention du crime et à un maintien de l’ordre visible. Un gouvernement dirigé par ActionSA investira dans la construction de davantage de commissariats de police et nous introduirons une infrastructure de police mobile afin que davantage de personnes aient accès aux services de police dans les zones reculées. Cela augmentera la capacité de notre service de police à prévenir et à enquêter plus efficacement sur les crimes.
ActionSA créera également des unités plus spécialisées pour lutter contre la criminalité (y compris la sécurité rurale, la lutte contre le gangstérisme, les crimes financiers, le crime organisé et le sabotage économique) ; faire davantage appel aux réservistes de la police; mieux rémunérer les policiers; décentraliser certaines fonctions policières ; augmenter les peines pour les crimes violents afin de dissuader de futurs actes ; supprimer la possibilité de libération conditionnelle pour les personnes reconnues coupables de multiples accusations de viol et de meurtre ; et permettre aux citoyens respectueux de la loi d’obtenir plus facilement des armes à feu tout en appliquant des sanctions plus strictes pour la possession d’armes à feu illégales.
« ActionSA veillera à ce que des programmes anti-gangstérisme soient mis en œuvre dans les prisons et les communautés présentant des niveaux de criminalité élevés pour lutter contre la normalisation de la violence au sein de ces groupes de population. Les programmes seront sélectionnés et mis en œuvre en fonction de leur pertinence contextuelle, de leur efficacité prouvée et des coûts associés. L’un de ces programmes est l’approche Cure Violence, qui s’est avérée efficace pour réduire considérablement les cas de meurtres et d’agressions en Afrique du Sud et dans le monde entier.
Concernant la réforme de la justice pénale, ActionSA estime que les délinquants qui ne purgent pas une peine à perpétuité doivent être réintégrés avec succès dans la société afin qu’ils ne continuent pas à commettre des crimes à leur sortie de prison. ActionSA introduira des programmes de travail pour les prisonniers axés sur les travaux publics. Cela augmentera la probabilité que les délinquants réintègrent avec succès leur communauté en leur offrant une expérience de travail et la possibilité de rembourser leur dette envers la société.
D’autres interventions liées à la criminalité et à la justice comprennent l’autonomisation de l’Autorité nationale des poursuites pénales (NPA) ; l’élargissement du soutien au bureau du procureur de l’État ; et l’augmentation de la capacité des tribunaux.