L’Alliance patriotique (PA) de Gayton McKenzie adopte une position ferme sur l’immigration illégale, la peine de mort et la conscription dans son programme de parti.
Le manifeste de plus de 14 000 mots est franc en ce qui concerne le service militaire, notant que « les jeunes qui ne trouvent pas d’études ou d’emploi après l’école devront rejoindre l’armée ou s’enrôler dans des filières équivalentes de service public ». Dans l’armée, sous un gouvernement dirigé par l’Autorité palestinienne, les jeunes apprendront la discipline ainsi que « toute une gamme de compétences qui peuvent soit les préparer à une carrière militaire tout au long de leur vie, soit les rendre plus commercialisables pour des emplois dans la société ».
Le parti de McKenzie estime qu’une armée renforcée sécurisera les frontières du pays et « empêchera l’infiltration constante de migrants illégaux expulsés qui rentrent simplement dans le pays. Les militaires soutiendront également les Affaires intérieures dans la tâche gigantesque des déportations massives.»
Concernant le maintien de la paix, l’Autorité palestinienne note : « L’époque où l’on comptait sur l’ONU pour accomplir le dur travail en Afrique doit prendre fin et une armée bien entraînée, énergique et jeune contribuera grandement à créer plus de stabilité et à faire croître la démocratie sur le continent. continent ».
« Une Afrique stable contribuera à la croissance de l’économie continentale, ainsi que de l’économie de l’Afrique du Sud par extension, et une force militaire disciplinée garantira la souveraineté régionale et réduira la dépendance de l’Afrique (ou son incapacité à résister) à l’influence extérieure. Les dividendes positifs du service militaire devraient être en mesure de faire plus que financer ses coûts », voilà comment l’Autorité palestinienne voit la SANDF à l’avenir.
Immigration illégale
L’AP adopte une position de tolérance zéro à l’égard de l’immigration illégale et veut garantir que les migrants illégaux soient renvoyés chez eux et ne soient pas autorisés à revenir. Le parti, s’il est élu, affirme qu’il construira un mur pour protéger ses citoyens contre l’immigration clandestine.
« L’Afrique du Sud est confrontée à une crise migratoire et les migrants illégaux doivent être expulsés en masse. Les droits de l’homme ne devraient pas signifier que les droits et responsabilités des citoyens sont complètement ignorés. Une personne se trouvant à l’intérieur des frontières de l’Afrique du Sud et qui n’a pas traversé la frontière légalement est un criminel et doit être traitée comme telle. En conséquence, l’Afrique du Sud aura besoin de camps de détention de masse vers lesquels les étrangers illégaux devront être emmenés pour y être traités et expulsés », peut-on lire dans le manifeste.
« Nous procéderons à des contrôles sur tout étranger qui prétend avoir des papiers. Les entreprises qui embauchent des étrangers illégaux seront sévèrement punies pour cet opportunisme. Tant que les étrangers en situation irrégulière se verront accorder les droits de citoyenneté garantis par la Constitution, nous avons effectivement trahi notre Constitution », poursuit le manifeste.
Pour empêcher les immigrés clandestins de saper les ressources locales, depuis les aides sociales jusqu’aux soins de santé, « quiconque a été expulsé et s’avère être de nouveau entré illégalement dans le pays encourra de longues peines de prison ».
L’AP accuse les immigrés illégaux d’être impliqués dans des activités telles que l’exploitation minière illégale, « qui vide nos villes sous nos pieds, et les zama zamas sont désormais aussi bien armés qu’une armée privée, financée par nos richesses minières, qui sont censé appartenir à nous en tant que citoyens et qui devrait financer notre propre fonds souverain. Les migrants clandestins volent littéralement l’avenir de nos enfants.»
Dur contre le crime
Une approche tout aussi sévère est adoptée à l’égard de la criminalité, et l’Autorité palestinienne souhaite réintroduire la peine de mort « dans les cas graves de meurtre où la culpabilité a été prouvée au-delà de tout doute raisonnable. Cette action doit servir de « ligne de démarcation » contre une société qui a perdu la guerre contre la criminalité violente.»
« Cette politique envoie également le message indispensable que l’Afrique du Sud sera enfin plus dure à l’égard de la criminalité de toutes sortes, une fois pour toutes, mais particulièrement à l’égard des crimes violents », indique le manifeste de l’Autorité palestinienne.
La position ferme du parti à l’égard de la criminalité vise à imiter ce que le président Nayib Bukele du Salvador a fait dans son pays. « Nous arrêterons tous les membres des gangs qui dirigent les rues et la mafia qui dirige les entreprises d’État. Nous les mettrons d’abord en prison, puis nous porterons plainte plus tard. Nous savons que cela ne plaira pas à de nombreux libéraux, mais en tant que personnes qui ont personnellement souffert de la violence et qui représentent des personnes qui souffrent de violence et de mort chaque jour de leur vie, c’est la politique que nous allons poursuivre.»
D’autres propositions incluent l’amélioration du professionnalisme de la police à tous les niveaux, le retour d’unités dédiées d’officiers et de détectives spécialisés (telles que la création et le renforcement d’une unité d’enfants disparus, d’une unité de personnes disparues, d’une unité d’infractions sexuelles, etc.), l’investissement dans des équipements médico-légaux. , la gestion électronique des dossiers de police et la réforme du système pénitentiaire, notamment en réintroduisant les visites conjugales pour, entre autres, lutter contre le viol masculin dans les prisons.
« Les prisonniers doivent être mis au travail dans le cadre du remboursement de leur dette envers la société et comme moyen de constituer une bourse d’épargne qui peut être utilisée pour les aider après leur libération », estime l’Autorité palestinienne.