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Une plante découverte à Sao Tomé et Principe , dans le golfe de Guinée pourrait soigner les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Utilisée depuis des décennies par les guérisseurs traditionnels, cette plante aurait aussi des propriétés pharmaceutiques pour soigner les suites d’AVC. Les scientifiques affirment que cette découverte est un formidable espoir pour les patients atteints de troubles neurodégénératifs tels que la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson.
Depuis des siècles, les guérisseurs locaux prescrivaient des feuilles et de l’écorce d’un arbuste local, le Voacanga africana, pour diminuer l’inflammation et soulager les troubles mentaux.
Aujourd’hui il s’avère que le pouvoir de ces plantes pourrait bien dépasser les croyances locales.
Les scientifiques du Salk Institute for Biological Studies, un centre de recherche américain, ont découvert qu’un de ses composés semble protéger les cellules des altérations liées à la maladie d’Alzheimer, de Parkinson et à la dégénérescence consécutive aux AVC.
Les résultats viennent d’être publiés cette semaine dans le Journal of Ethnopharmacology.
Cette étude s’est réalisée en collaboration avec les guérisseurs traditionnels locaux, les scientifiques ont pu observer trois espèces de plantes de l’archipel de Sao Tomé et Principe qui auraient, d’après les praticiens, des effets sur le système nerveux.
L’équipe a testé chaque échantillon avec des cellules humaines et des cellules de souris pour évaluer leur impact sur la neurodégénérescence.
Les chercheurs ont notamment testé la capacité des extraits végétaux à protéger les cellules du stress oxydatif.
Les stress oxydatifs sont liés à un processus en cause dans les dommages sur l’ADN et la neurodégénérescence liée à l’âge.
Les chercheurs avouent avoir été très surpris par la puissance de ces premiers essais sur le Voacanga africana, un arbuste local dont les premiers résultats se sont avérés particulièrement prometteurs, même à de faibles doses.
