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Après quelque 151 jours de captivité, les 200 lycéennes enlevées à Chibok, au nord-est du Nigeria, par Boko Haram, sont toujours introuvables. Le doute persiste et les interrogations se multiplient.
Auraient-elles été vendues ? Mariées de force ? Ou encore réduites en esclavage ?
Malgré la promesse du gouvernement de les retrouver, les recherches semblent piétiner.
Au niveau local, les manifestations organisées régulièrement réclament l’implication des autorités du pays pour faciliter leurs libérations.
Mais il semblerait que certains parents perdent espoir.
Coutumes et rites
D’autre part, selon la coordinatrice de la campagne #BringBackourGirls, Hadiza Bala Usman, les parents envisagent à présent l’éventualité de la mort de leurs filles.
Selon les coutumes de cette région de l’Etat de Borno, il faut organiser une cérémonie funéraire pour toute personne disparue depuis plus de quatre mois.
Pour autant, aucun parent n’a effectué de rites.
En juillet dernier, des drones américains avaient suivi une piste au nord-est du pays qui, selon eux, aurait pu les conduire vers les lycéennes.
Depuis, aucune information n’a été relayée.
De nombreuses questions restent sans réponse alors que le groupe terroriste encercle désormais Maiduguri, la capitale de l’État de Borno.
