La porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères critique la décision de Karthoum de fermer les centres culturels iraniens. Les autorités donnaient 24 heures aux responsables de ces centres de quitter le pays.
Mme Afkham , la porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères n’attaque pas Khartoum en face.
C’est d’après elle le résultat des « provocations de certains groupes politiques suspects au Soudan et des groupes extrémistes dans la région alors que le pays rencontre des difficultés économiques et politiques ».
A l’observation il y a comme, une lutte d’influence entre deux courants de l’islam : les sunnites et les chiites. Les autorités soudanaises majoritairement sunnites ont attribué leur décision »à l’accroissement des activités de ces centres dans la diffusion du chiisme », Le chiisme qui est une religion d’Etat en Iran.
Cette décision a surpris les observateurs. D’autant plus que le Soudan entretenait de bonnes relations, militaires notamment, avec l’Iran. On se rappelle qu’en 2012, le président Omar el-Béchir s’était rendu à Téhéran.
A l’occasion, il avait qualifié de « profondément ancrées » les relations entre les deux pays. . Israël accuse régulièrement le Soudan de servir de base de transit pour des armes Iraniennes à destination du mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza.
Khartoum a toujours démentit cela.
En tout cas Khartoum semble ferme sur sa décision.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a annoncé que les centres culturels iraniens au Soudan étaient fermés pour de bon, et qu’il s’agissait d’une décision « définitive ».