Cité Soleil, le plus grand bidonville de la capitale d’Haïti, dispose depuis peu de toilettes écologiques destinées à améliorer l’hygiène de ses milliers d’habitants.
Ces toilettes sont différentes d’une latrine normale.
Après chaque utilisation, les excréments sont recouverts d’une couche de matière organique, confectionnée à partir de la canne à sucre.
Cette méthode réduit le risque d’infection.
Les déchets humains sont recueillis à partir de ces toilettes écologiques.
Ils sont ensuite transportés dans un site de compostage, où ils restent entre huit et 12 mois.
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Les bactéries dangereuses sont alors tuées à une température « supérieure à 55 degrés Celsius », précise Jimmy Louis, coordinateur de l’assainissement des sols de l’ONG responsable du système.
De ces déchets résulte un engrais pouvant être utilisé dans les jardins.
Après le tremblement de terre de 2010, plus de 9 000 personnes sont mortes du choléra en Haïti.
Cette maladie se transmet principalement par l’eau contaminée et le manque d’hygiène favorise sa propagation.
