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La MINUSCA s’installe en Centrafrique

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Lu il y a 2 minutes


Camp de réfugiés de Kaga-Bandoro, où plusieurs milliers de civils ont fui.

Crédit photo, HRW

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Lundi, la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) prend le contrôle des opérations de maintien de la paix en Centrafrique.

La MINUSCA succède à la mission de l’Union africaine (MISCA).

L’objectif consiste à mettre fin aux violences intercommunautaires et de stabiliser les institutions.

Le contingent sur place va être renforcé dès lundi. Les troupes compteront désormais 7 600 hommes sur le terrain : les soldats de la MISCA et des renforts venant du Maroc, du Pakistan, du Bengladesh, de Zambie et d’Indonésie.

Hervé Ladsous, Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, indique que « des unités du génie [militaire] de divers pays et des unités d’hélicoptères du Sri Lanka » complèteront ce contingent.

Outre les hommes, « nous apportons des moyens supplémentaires en équipements, en technologies », explique Hervé Ladsous. D’après lui, la MINUSCA disposera des ressources nécessaires pour remplir sa mission.

De nombreuses victimes

Des combattants Séléka à la paroisse Saint-Joseph de Bambari, dans la préfecture de Ouaka.

Crédit photo, Stichting Vluchteling

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L’origine de la récente crise en Centrafrique date de mars 2013. La rébellion Séléka avait renversé le régime de François Bozizé. Depuis lors, des violences sévissent entre la Séléka et les milices d’auto-défense anti-balaka.

Selon Human Rights Watch et Stichting Vluchteling, une fondation néerlandaise pour les réfugiés, l’est et le centre de la République centrafricaine sont des régions particulièrement touchées par les combats.

Des milliers de personnes sont mortes dans les violences, quelque 500 000 civils ont été déplacés et 300 000 ont fui, traversant les frontières vers les pays voisins. Nombre d’entre eux sont musulmans.



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