Le gouvernement malaisien a annoncé lundi l’envoi prochain de plus de 20 millions de gants de protection en caoutchouc à cinq pays africains touchés par l’épidémie de fièvre Ebola.
Ils seront répartis entre différentes équipes médicales au Libéria, en Sierra Leone, en Guinée, au Nigéria et en République démocratique du Congo (RDC).
La pénurie d’équipement de protection est un facteur qui a contribué à la propagation du virus.
Depuis le début de l’épidémie en février dernier, 2 400 personnes ont perdu la vie, dont de nombreux travailleurs de la santé.
Les agents de santé au Libéria ont d’ailleurs récemment entamé une grève pour protester contre le manque de matériel de protection.
Sauver des vies
Avec 60 % de la production mondiale, « la Malaisie peut apporter une contribution unique et essentielle à la lutte contre le virus Ebola parce que nous sommes l’un des plus grands fabricants de gants en caoutchouc », a déclaré le Premier ministre malaisien Najib Razak dans un communiqué.
Le gouvernement malaisien n’a pas précisé qui allait financer cette opération.
Mobilisation internationale
Par ailleurs, Washington a annoncé le déblocage rapide de 88 millions de dollars supplémentaires, portant à 250 millions de dollars la contribution des Etats-Unis.
À Bruxelles, les ministres européens de la santé et plusieurs commissaires européens se sont réunis lundi. Leur objectif : coordonner la réponse à l’épidémie en Afrique de l’Ouest.
L’organisation mondiale de la santé (OMS) chiffre les besoins financiers pour lutter contre le virus Ebola à 500 millions d’euros, soit un peu plus de 647 millions de dollars.
