Douze soldats nigérians ont été condamnés à mort mardi pour mutinerie et tentative d’assassinat contre leur commandant. Cinq autres soldats ont été acquittés.
Ils ont tous nié les charges déposées contre eux devant un Tribunal militaire composé de neuf membres à Abuja, la capitale.
L’incident s’est produit en mai dernier à Maiduguri, ville du nord-est du Nigeria.
La cour martiale a entendu que les soldats étaient en colère lorsqu’un convoi militaire a été pris dans une embuscade sur une route fréquemment ciblée par les combattants islamistes de Boko Haram.
Des coups de feu ont alors été tirés sur l’officier commandant de la septième division de l’armée nigériane.
Des soldats en colère
Le général Amadou Mohammed avait été pris pour cible par des soldats en colère, mais il n’a pas été blessé.
Cet officier dirige les opérations militaires contre Boko Haram dans la région.
Selon des témoins, les soldats ont jeté des pierres sur le général à son arrivée au camp et des coups de feu ont été tirés en l’air.
Le président de la cour martiale, Chukwuemeka Okonkwo, a déclaré que si les peines étaient sous réserve de confirmation par les autorités militaires du Nigeria, il n’y a aucun doute sur la gravité de l’infraction.