De source officielle, six personnes sont toujours portées disparues en Guinée, suite à une attaque survenue lundi à Wamey, un village de la Guinée forestière.
Selon Jean-tamva tolno, directeur de l’antenne locale de la Croix Rouge de N’Zérékoré contacté mercredi par la BBC, une délégation composée de représentants d’autorités locales, d’agents de santé de la Croix Rouge et de membres des institutions sanitaires de l’OMS s’était rendue dans ce village à 52 kilomètres au sud de N’Zérékoré pour sensibiliser la population sur l’existence de la fièvre Ebola, son mode de contamination et les mesures de prévention.
Selon nos correspondants, l’attaque n’a pas fait de morts mais au moins une dizaine de personnes ont été blessées, dont Jean-Tamva Tolno, blessé à la tête.
Le gouverneur de la région administrative de N’Zérékoré, Lancei Condé, s’est rendu lundi dans la région à risque épidémique.
D’après Jean-Tamva Tolno, des personnes ont commencé à jeter des pierres sur l’un des orateurs après le discours du gouverneur.
Une attaque virulente
Plusieurs voitures ont été prises pour cibles dans cette attaque « virulente », a-t-il ajouté.
La semaine dernière, le président Alpha Condé avait demandé aux gouverneurs et préfets de s’impliquer dans la sensibilisation des populations pur lutter contre l’épidémie mortelle.
Les habitants de cette région ont été violemment affectés par le virus, et de nombreuses personnes accusent les ONG de propager le virus Ebola.
Certains Guinéens ne croient toujours pas en l’existence d’Ebola et accusent les responsables de la lutte contre la maladie d’être à l’origine de la propagation du virus.
Le ministre de la Santé, Remi Lama s’est rendu à Nzérékoré pour rencontrer les autorités locales.
