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La SANDF a besoin du soutien du gouvernement – Rise Mzansi

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« Défense efficace pour une Afrique du Sud démocratique. » Telle est la vision définie pour la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) dans le Plan stratégique 2020-2025, publié par le ministère de la Défense en 2020. Une vision noble et juste, conforme à l’article 200 de la Constitution, qui mandate une force de défense qui « prévoit une force militaire structurée et disciplinée et dont l’objectif principal est de défendre et de protéger la République, son intégrité territoriale et son peuple ».

Le plan stratégique visait à fournir un cadre permettant à la SANDF d’opérer dans le cadre, dans le prolongement de la Revue de la Défense 2015, un document de 344 pages destiné à décrire les objectifs stratégiques de la SANDF et notre politique de sécurité nationale, également produite par le ministère de la Défense. La défense. Nous sommes désormais en 2024 et nos forces de défense ont célébré le 30e anniversaire de leur création le 27 avril, anniversaire partagé avec le début de la démocratie en Afrique du Sud. Pourtant, la SANDF n’est toujours pas parvenue à comprendre quel est son objectif.

Malgré les documents précédents, remplis d’objectifs, de tâches et de jalons, aucun n’a été atteint. Un nouvel examen a été annoncé par l’actuel ministre de la Défense, Thandi Modise, qui devrait inclure de nouveaux changements structurels et de nouvelles stratégies. Cette revue devait initialement être publiée fin 2023, mais elle est désormais prévue pour octobre 2024. Entre-temps, la SANDF a vu son budget diminuer à plusieurs reprises, le budget actuel 2024/2025 étant le plus bas depuis la création de la SANDF. Forces armées sud-africaines en 1960, à 0,7 % du PIB.

Le principal tuteur national est le Service de police sud-africain (SAPS), mais par désespoir et par des décennies d’échec du maintien de l’ordre, le gouvernement a dû recourir au SANDF pour accomplir les tâches censées être accomplies par le SAPS. L’engagement le plus important de la SANDF à l’heure actuelle concerne la lutte contre les sama-zamas, avec 3 300 soldats engagés. La protection des centrales électriques et des infrastructures a nécessité le déploiement de 880 soldats. La sécurité des frontières prévoit le déploiement de 15 compagnies de personnel, soit environ 1 800 soldats. Les déploiements précédents incluent l’assistance à la police dans la lutte contre la criminalité, les patrouilles de rue et les barrages routiers pendant la pandémie de coronavirus, et même la prévention de l’incendie de camions commerciaux.

Depuis juillet 2021, la SANDF a déployé jusqu’à 1 495 soldats dans le nord du Mozambique pour lutter contre une insurrection terroriste dans le cadre d’une mission SADC (SAMIM). Le déploiement au Mozambique devrait prendre fin cette année, mais le retrait – qui a commencé en avril – intervient alors que l’activité des insurgés a récemment augmenté.

En outre, la SANDF est déployée en République démocratique du Congo depuis 1999, dans le cadre des efforts de maintien de la paix des Nations Unies. Cette mission de l’ONU est en cours de retrait et devrait être remplacée par un déploiement de 5 000 soldats dans le cadre d’une nouvelle mission de la SADC (SAMIDRC), dont 2 900 venant d’Afrique du Sud. Actuellement, 600 soldats sont en RDC, en avance sur la force principale, pour établir les bases nécessaires à la mission. Le déploiement a déjà entraîné la mort de trois soldats de la SANDF et quatre autres blessés. Des rapports récents ont révélé des conditions de vie désastreuses, avec l’absence de cuisines de campagne, de personnel médical et de 600 soldats partageant six latrines à fosse.

Alors que le ministère de la Défense est incapable de définir l’objectif de la SANDF, des soldats sont déployés pour combler les lacunes laissées par l’inefficacité du SAPS, certaines troupes étant déployées loin de chez elles dans le cadre de missions peu claires, avec peu ou pas de soutien. À ce jour, on ne sait toujours pas d’où viendront les 2 milliards de rands nécessaires à la mission en RDC.

Rise Mzansi veillera à ce que des dirigeants éthiques, capables d’aider la SANDF à développer une nouvelle structure globale et réaliste, soient nommés dans les principales commissions parlementaires. De tels dirigeants permettront à la SANDF de répondre de manière appropriée aux menaces émergentes. Nous réduirons les dépenses inutiles et veillerons à ce que les fonds soient alloués efficacement, tout en donnant la priorité aux nouvelles technologies et équipements destinés à augmenter et à améliorer les capacités de la SANDF. Nous veillerons à ce que les budgets destinés aux nouveaux équipements soient dépensés de manière appropriée et que les équipements soient entretenus afin d’éviter la perte d’autres capacités cruciales.

Nous avons besoin de nouveaux dirigeants pour assurer notre sécurité. Les soldats de la SANDF ont besoin de nouveaux dirigeants, pour les servir et les diriger. Nous ne pouvons plus nous permettre de continuer à abuser de nos forces de défense en leur confiant des tâches de police et en leur demandant de faire plus avec moins à chaque fois que des budgets sont élaborés.

Il est temps d’avoir de nouveaux dirigeants dotés d’une compréhension globale de la sécurité internationale et régionale. Rise Mzansi vise à soutenir et à permettre à la SANDF de sauvegarder notre démocratie et d’agir en tant que défenseur de la paix dans notre région et dans la communauté internationale dans son ensemble.

Ricardo Teixeira est candidat de Rise Mzansi à l’Assemblée nationale et défenseur de la défense et de la sécurité nationale.



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