Crédit photo, Reuters –
Les enquêteurs sur le crash de l’avion d’Air Algérie dans le nord du Mali n’ont pas encore trouvé de »piste privilégiée ».
Environ 3 mois après l’accident qui a fait 116 morts, l’enquête pour établir les causes de la chute de l’appareil avance difficilement.
« Pour l’instant, il n’y a pas de piste privilégiée », a indiqué samedi Bernard Boudeille, un responsable du Bureau d’enquête et d’analyses (BEA) à Bamako, lors de la présentation d’un premier rapport d’enquête sur l’accident.
Rien ne peut confirmer ou infirmer »la piste terroriste » dans les éléments recueillis par les enquêteurs, jusqu’à présent, selon M.Boudeille.
L’enregistreur des conversations dans le cockpit (CVR) ne fonctionnait pas normalement et « ne permet pas de comprendre les messages » échangés au sein de l’équipage, a-t-il ajouté.
En revanche l’enregistreur des données de vol montre que l’appareil a été victime d’une « chute brutale » après un « ralentissement de ses moteurs ».
Le vol AH5017 d’Air Algérie s’est écrasé dans le nord du Mali environ 32 minutes après son décollage de l’aéroport de Ouagadougou avec 116 personnes à son bord, qui ont tous péri.
Il assurait la ligne la ligne Ouagadougou-Alger. Ses systèmes de pilotage automatique avaient été « déconnectés sans qu’il soit possible de dire si cette déconnection a résulté d’un automatisme de l’avion ou d’une manœuvre volontaire ou involontaire de l’équipage », a indiqué le BEA.