Le Gabon est l’un des rares endroits au monde fréquenté par les baleines à bosses.
Ces cétacés quittent l’Antarctique et rejoignent les eaux chaudes d’Afrique de juillet à octobre pour se reproduire.
Les autorités gabonaises ont consacré 130 000 hectares de territoire marin aux parcs nationaux qui longent les 800 kilomètres de littoral.
Malgré cette mesure, la mort des baleines par déshydratation est récurrente au Gabon.
La pollution sonore occasionnée par les études sismiques et les forages des compagnies pétrolières perturberait sérieusement l’activité des cétacés.
« Non » au sanctuaire
Réunie de lundi à jeudi dernier à Portoroz, en Slovénie, la Commission baleinière internationale (CBI) a refusé la création d’un sanctuaire de baleines dans l’Antarctique sud.
Sur les 88 pays représentés à la CBI, 40 se sont montrés en faveur de l’ouverture de cette zone protégée.
Or 45 voix étaient nécessaires pour valider la proposition.
A l’instar du Japon, le Niger et le Mali ont contesté la naissance du sanctuaire dans l’Océan Atlantique.
La décision de la CBI a profondément surpris le Gabon et l’Afrique du Sud, investis dans la protection des cétacés.