Un avertissement de non-conformité concernant les pharmacies du Service de santé militaire SA (SAMHS) fait l’objet d’une attention immédiate.
La question a été soulevée cette semaine dans une lettre que DefenseWeb a vue nommer trois « non-négociables » en suspens depuis longtemps, cinq pharmacies de santé militaire ne se conformant pas à la législation et opérant donc illégalement. Les cinq se trouvent à Phalaborwa, qui abrite le 7e bataillon d’infanterie SA (SAI) ; Vuvani (15 ISC) ; Youngsfield (3e régiments du génie de campagne, général Jan Smuts et Blaauwberg Armor) ; Hôpital de la base militaire de Durban et dépôt de la base de santé militaire (MHBD) à Thaba Tshwane.
Selon la lettre, les cinq opèrent depuis « plusieurs années sur une base illégale ». Cela inclut les pharmacies non agréées, l’absence de pharmacien responsable (RP) sur place et la fermeture définitive des installations de Durban à la suite des inondations de 2021.
Sept autres pharmacies SAMHS, toujours selon la lettre, fonctionnent sans RP sur place. Ils se trouvent à la base militaire de Bluff, ce qu’on appelle le « centre de santé de Pietersburg », à la base aérienne (AFB) d’Ysterplaat, à Wingfield, à l’école d’infanterie, au centre de santé militaire Molopo à Mafikeng et à Eerste Rivier (9 SAI).
Six autres pharmacies SAMHS pourraient être fermées si elles reçoivent une troisième note C consécutive du SA Pharmacy Council (SAPC). Les établissements Bluff et Wingfield en font également partie, ainsi que les pharmacies de Mtubatuba (121 SAI), le centre de santé d’Umtata, Doornkop et Dunnottar.
Une intervention immédiate est postulée comme la seule option pour empêcher la fermeture.
Cela est en cours, a annoncé la plus grande représentation du travail militaire du pays, Sandu (SA National Defence Union), par l’intermédiaire de son secrétaire national.
Pikkie Greeff a déclaré qu’un mandat immédiat avait été donné « pour se rendre dans chaque pharmacie impliquée et garantir sa conformité ». Une charte du projet est en cours d’élaboration et aucune fermeture n’aura lieu, a-t-il assuré aux membres de Sandu. Ils, ainsi que d’autres membres de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) en service et des membres de leur famille enregistrés, ainsi que des anciens combattants admissibles aux prestations de soins de santé, continueront de recevoir des services, notamment des médicaments sur ordonnance et d’autres médicaments, fournis par les pharmaciens responsables du SAHMS.